Les Amours d'une blonde
de Milos Forman
Tchécoslovaquie, 1965
Les Amours d’une blonde, deuxième long-métrage de Milos Forman, fut très apprécié à sa sortie : il fait l’ouverture du Festival de New York en 1966, ce qui lui permet d’être nominé aux Oscars la même année. Toujours désireux de peindre la jeunesse tchèque des années soixante, Milos Forman poursuit dans sa veine semi-documentaire, avec des scènes semblant être prises sur le vif, des acteurs non professionnels, une lumière et des décors naturels. On retrouve l’ironie caustique et une certaine mélancolie propres au réalisateur. Milos Forman nous plonge dans une Tchécoslovaquie désuète, où la bêtise et la ringardise deviennent comiques et finissent par tourner à la farce.
Vladimir Pucholt
Milos Forman croyait au talent de Vladimir Pucholt, devenu l’étoile montante du cinéma tchèque. Pourtant, le jeune homme ne rêve pas de cinéma. En 1967, il part vivre en Angleterre où il est accueilli par le réalisateur Lindsay Anderson (Le Prix d’un homme, 1963). Il lave les carreaux le jour et apprend l’anglais le soir. Il entreprend des études, devient un grand médecin et s’installe au Canada.

Les Amours d’une blonde (Lasky Jedne Plavovlasky)
Tchécoslovaquie, 1965, 1h25, noir et blanc, format 1:37
Réalisation : Milos Forman
Scénario : Jaroslav Papousek, Ivan Passer, Milos Forman
Photo : Miroslav Ondricek
Musique : Evzen Illin
Montage : Miroslav Hajek
Interprètes : Hana Brejchova (Andula), Vladimir Pucholt (Milda), Vladimir Mensik (Vacovsky), Josef Sebanek (le père), Milada Jezkova (la mère), Ivan Kheil (Manas), Jirí Hrubý (Burda)